Site en construction
Le bâtiment d'élevage, à la fois lieu de travail des éleveurs et espace de vie des animaux, est un outil de production dont la conception repose sur de nombreux paramètres. Ceux-ci peuvent être économiques, réglementaires, environnementaux ou encore liés aux caractéristiques du site (foncier, topographie). Ils prennent également en compte le bien-être des animaux, l'efficacité du travail et la gestion des effluents. Il est essentiel de les prioriser en fonction des objectifs des éleveurs et des contraintes présentes.
Pour vous accompagner dans votre projet, qu'il s'agisse d'une nouvelle construction, d'une extension, d'une modernisation ou d'un diagnostic d'ambiance, la Chambre d'Agriculture met à votre disposition un conseiller spécialisé. N'hésitez pas à le contacter pour mieux définir votre projet.
Avec le contexte actuel d’augmentation et d’instabilité du coût de l’énergie (électricité, GNR, …), des économies sont réalisables dans les bâtiments d’élevage, notamment laitier, avec les consommations électriques liées au bloc traite. Réduire les factures d’énergie (réduction de la consommation ou autoproduction) c’est tout l’objet de cet article.
En effet, vont être évoqués l’installation d’équipements permettant d’économiser de l’énergie, notamment électrique (pré refroidisseur, récupérateur de chaleur, chauffe-eau solaire, éclairage LED, …) mais également des évolutions de pratiques et de conception (éclairage naturel, isolation, organisation des bâtiments, …), sans oublier l’autonomie électrique.
Jusqu’ici, les recommandations de ventilation en bâtiment VL étaient prévues pour des conditions hivernales. Or, avec l’agrandissement des troupeaux, la robotisation de la traite, et, donc de la diminution du pâturage, les vaches laitières voient leur durée de présence en bâtiment augmenter de façon de plus ou moins considérable selon les systèmes. Associer au changement climatique, il est désormais primordial de (re)penser la ventilation des bâtiments pour assurer un confort maximum aux vaches laitières.
L’eau est le premier aliment des ruminants, elle est importante tant pour leur santé que pour leur performance....
Cela est d’autant plus vrai en période de canicule comme on a pu rencontrer au cours des dernières années. Mais encore faut-il la leur apporter en quantité et qualité, au bon endroit et au bon moment. Cet article vous apportera des éléments pour y voir plus clair.
Dans des objectifs d’économie de paille, de gain de temps de travail, d’optimisation de l’espace en bâtiment, l’agrandissement des troupeaux laitiers a été, et est encore, souvent synonyme de développement des systèmes logettes en conduite 100 % lisier. Et parallèlement à cela, le temps de présence des vaches laitières en bâtiment a considérablement augmenté. Aussi, dans la quasi-totalité des cas ce sont des logettes béton avec matelas / tapis que l’on retrouve dans ces systèmes.
Pourtant, malgré ses points forts que sont la facilité d’entretien et de mise en place, ce système n’a pas que des avantages. En effet, ces solutions présentent un coût d’investissement de départ (environ 400 € la place en béton et matelas), de moins en moins anodin avec les dernières inflations, pour une durée de vie assez variable suivant les modèles et leur utilisation (de 8 à 15 ans). Et cela, sans que ce soit toujours confortable pour l’animal, pouvant provoquer des problèmes de boiteries et autres tarsites.
Parmi les solutions possibles, la logette creuse (ou profonde, selon les appellations) apporte une réponse plus positive en matière de confort de couchage, de propreté des animaux et de coût d’investissement. Attention toutefois, à leur entretien, plus gourmande en temps. Le choix de se diriger vers ce type de logettes, bien développé en Suisse et qui commence à l’être dans l’Est de la France, devra donc se faire en fonction de plusieurs paramètres.
L'environnement de l'animal (logement, ambiance, exercice, couchage) doit lui permettre d'exprimer pleinement son potentiel zootechnique (croissance, production laitière, gestation…). Toutefois, ces aspects influencent également le travail d'astreinte quotidien, la gestion des effluents ainsi que les finances de l'exploitation.
Aujourd’hui, dans notre département, en élevage bovin (lait et allaitant), l’aire paillée reste le mode de logement le plus fréquent. Bien qu’il apporte du confort de couchage aux animaux ainsi qu’une conception plus simple et moins onéreuse à l’investissement, il nécessite des consommations de paille et des couts de fonctionnements plus importants. A l’inverse une stabulation logette, paillées ou 100% lisier, engendrera des couts d’investissement importants, mais des couts de fonctionnements moindres. Elle pourra améliorer des soues sanitaires rencontrés avec une aire paillée surchargée mais pourront engendrer des boiteries.
Des fiches techniques vous donneront les principaux éléments de chaque système. L’appui d’un conseiller pourra venir compléter cela pour vous aider dans vos décisions.
Le bâtiment d'élevage doit assurer un renouvellement d'air efficace sans provoquer de courants d'air. L'expression bien connue « de l'air sans courant d'air » n'est plus nécessairement d'actualité.
En effet, selon le type d'animaux logés, la durée et la période de leur présence (hiver/été), les besoins diffèrent. Par exemple, pour une vache laitière, l'objectif est de réduire le stress thermique en favorisant des mouvements d'air importants. À l'inverse, pour un veau de 0 à 3 mois en période hivernale, il est essentiel de limiter les courants d'air, les variations de température, l'humidité et le froid (jusqu'à -5 °C).
Les fiches techniques ci-dessous détaillent ces différents éléments. Si vous souhaitez améliorer l'ambiance ou la ventilation de votre étable, un conseiller spécialisé de la Chambre d'Agriculture peut réaliser un diagnostic d'ambiance.
Le robot de traite est aujourd'hui largement démocratisé « dans nos exploitations ». Outre les gains en termes d'amélioration des conditions de travail (réduction des horaires astreintes, des contraintes physiques, etc.), il permet également un meilleur suivi du troupeau.
Cependant, la traite n'est pas la seule tâche d'astreinte en élevage. L'alimentation, le paillage ou encore le raclage peuvent également être contraignants. Leur automatisation est envisageable, bien qu'encore peu répandue. Les documents ci-dessous détaillent les caractéristiques, la mise en place et les coûts de ces différentes solutions.
Bénéficiez des conseils de nos experts pour définir votre projet bâtiment en cohérence avec votre système d’exploitation en cours et à venir.
Sur l'exploitation
Votre Chambre d’Agriculture, vous propose dans ce cadre un accompagnement au montage d’un dossier de dérogation et à la réalisation de son argumentaire.
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De nombreuses étapes dans une exploitation peuvent nécessiter une évaluation de vos bâtiments (installation, création ou changement de société, vente, départ en retraite…).
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Faites appel à nos conseillers qui vous accompagneront dans l’évaluation de l’existant et vous proposeront des recommandations pour la réalisation de votre projet.
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Nous proposons la réalisation complète de votre dossier de demande de permis de construire.
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La Chambre d’Agriculture des Ardennnes vous accompagne dans le montage de vos dossiers de demande d’aides PCAE (Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations agricoles) ou IPAGE.