Le développement des cultures dépend de multiples facteurs, tels que les conditions climatiques, la pression des ravageurs, l’apparition de maladies ou encore la qualité du sol.
Un suivi hebdomadaire des parcelles permet d’identifier rapidement les évolutions et d’agir de manière proactive pour préserver le rendement et la santé des cultures. Ces observations de terrain apportent des données essentielles sur l’état des plantes, leurs stades de croissance ainsi que les premiers signes de stress hydrique, de carences ou de maladies.
Chaque semaine, les conseillers terrain effectuent ces observations, qui contribuent à l’élaboration du Bulletin de Santé du Végétal (BSV) et constituent une base précieuse pour les recommandations techniques adressées aux adhérents.
Le BSV est un dispositif de surveillance des risques sanitaires des cultures. Il fournit aux agriculteurs et aux conseillers, des informations essentielles pour ajuster leurs pratiques phytosanitaires, en accord avec les objectifs du plan Écophyto. Ce bulletin, basé sur un échantillon de parcelles, donne une tendance de la situation sanitaire régionale. Les données recueillies à travers les observations hebdomadaires du réseau, ainsi que celles issues de modèles, sont traitées collectivement afin d’élaborer les bulletins mais ne peuvent être appliquées directement à une parcelle spécifique et ne comporte pas de recommandations de traitement.
Coordonné par la Chambre Régionale d’Agriculture et supervisé par la Direction Régionale de l’Agriculture (DRAAF), ce dispositif repose sur un réseau de partenaires : Chambres d’Agriculture, FREDON, Instituts Techniques, organismes stockeurs et distributeurs.
L’Agriculture Intégrée est une approche globale où la protection des cultures est considérée dans un ensemble où tous les éléments du système doivent être mis en cohérence (hommes, milieux, enjeux, ateliers, environnement technico économique, atouts, contraintes, …). Elle replace l’agronomie au cœur des pratiques agricoles et intègre aussi bien des moyens mécaniques et biologiques que chimiques.
La finalité est de réduire autant que possible l’utilisation des intrants (phytosanitaires, engrais, énergie, …) pour préserver les ressources, le milieu et compenser la baisse de rendement éventuelle par une réduction des charges.
L’agriculture intégrée repose sur la mise en place de systèmes de cultures limitant les risques liés aux adventices, maladies, ravageurs, verse, … grâce à une combinaison cohérente de leviers agronomiques préventifs.
Utilisé seul, un levier n’a qu’une efficacité limitée… C’est l’association de plusieurs leviers à l’échelle pluriannuelle qui confère au système sa robustesse.
L’agriculture intégrée consiste donc à aller au-delà de la simple « lutte alternative » qui substitue au coup par coup des leviers chimiques par des techniques alternatives (désherbage mécanique, contrôle biologique, cultures associées…). Il n’existe pas de recette «prête à l’emploi».
Chaque agriculteur construit son système en fonction de ses motivations, de ses contraintes et de son environnement.
Il doit adapter les techniques à ses parcelles, principalement grâce à une série d’expérimentations dans ses propres champs. Cette démarche peut être conduite individuellement ou collectivement, avec d’autres agriculteurs et/ou conseillers.
L’agriculture intégrée cherche à réduire les risques liés aux bioagresseurs ; elle devient donc moins dépendante des produits phytosanitaires.
La lutte chimique est utilisée en dernier recours lorsque les leviers agronomiques et la lutte alternative ne suffisent pas à limiter les pertes économiques liées à un bioagresseur.
A la suite du Grenelle de l’environnement, le plan Ecophyto constitue l’engagement du gouvernement, des professionnels et des représentants de la société civile à réduire de 50 % l’usage des produits phytosanitaires au niveau national dans un délai de 10 ans, si possible.
Il s’agit à la fois de réduire leur usage et de limiter l’impact de ceux dont l’utilisation est indispensable pour protéger les végétaux des bioagresseurs. Ainsi, le plan Ecophyto met en place des outils permettant de réduire la dépendance des exploitations agricoles aux produits phytosanitaires, tout en maintenant un niveau rentable de production, en quantité et en qualité.
En lire plus sur le PLAN ECOPHYTO et réseau DEPHYVotre conseillère
Sarah BOCAHUT
Conseillère captage & DEPHY
Diminuer l’utilisation des pesticides, c’est mieux gérer les risques sanitaires de la production végétale, tout en protégeant ceux qui utilisent ces produits, mais aussi les riverains et les consommateurs.
Chefs d'exploitation et salariés agricoles
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